LE PETIT CHANTEUR DE CUBA

Sporophile petit chanteur
Tiaris Canora

 

• Ordre : Passériforme

• Famille : Emberiziés

• Genre : Tiaris

Habitat naturel

• Il vit à Cuba, les iles proches et même en Floride.

• On le retrouve dans les bois, broussailles et bien sur les zones de culture.

Description

• Taille : 7 à 10 cm

• Poids : 8 gr

• Longévité : 8 ans

Le mâle

Plumage vert olive.

• Front, menton, face et cou sont noir avec une large bordure jaune particulièrement sous le cou.

• Ventre gris foncé, presque noir sous la bordure jaune.

• Bec noir.

• Yeux marron.

• Pattes brun-gris.

La femelle

Plumage vert olive.

• Front et joues gris foncé.

• Face et cou bruns.

• La bordure jaune rétrécit (voir absente) sous le cou.

• Ventre gris clair.

• Bec noir.

• Yeux marron.

• Pattes brun-gris.

Alimentation
Mélange de graines à base de millets et d'alpiste. Ils sont gourmands de toutes les petites graines. Ils aiment aussi le niger.
Le millet en grappe jaune ou rouge, ainsi que les graines de santés sont appréciés.
La nourriture vivante, les pâtées d’élevage ou autres et les graminées sauvages complèteront les graines pour leurs plus grand plaisir.

Le chant
Comme son nom l’indique, c’est un petit chanteur en comparaison avec les canaris.
Il peut, toute la journée, enchainer des suites de petits chants.
Il ne supporte pas la concurrence et délimite son territoire par le chant.

La reproduction

• Ils construisent leurs nids dans les arbustes, aussi bien que dans les nids boites ou osier.

• C’est entre 2 en 5 ans qu’ils font leurs meilleures couvées.

• La femelle pond 4 à 5 œufs qu’elle couve seule.

• Pendant ce temps, le mâle protège le nid des intrus.

• Incubation : 11 à 13 jours.

• Les deux parents nourrissent.

• Les jeunes quittent le nid au bout de 12 à 17 jours.

• Sevrage : Le mâle continue à les nourrir pendant un mois.

• Ils peuvent faire 5 à 6 nichées par an.

• Lorsque le couple est trop jeune, ils peuvent s’amuser à faire et défaire leur nid.

• Certaines femelles peuvent être sujettes à la rétention d'œufs.

Le comportement

 

Identification :
Les sexes sont différents. En plumage nuptial, le mâle adulte est presque entièrement rouge. Le front, la face excepté les lores qui sont sombres, les côtés du cou, le menton, la gorge, la poitrine, la partie supérieure du ventre et les flancs forment un vaste ensemble rouge écarlate brillant. Les côtés de la poitrine et les flancs sont maculés de petits points blancs. La zone qui va du capuchon jusqu'à la nuque est légèrement plus terne ou plus sombre et mouchetée d'olive. Le dessous de l'œil est souvent marqué par une fine ligne de points blancs. Le manteau, le dos et les scapulaires affichent une couleur brun rougeâtre terne avec des petites taches blanches qui deviennent plus larges sur le bas des scapulaires. Les grandes et les moyennes couvertures sont brun sombre ou noirâtres avec une bordure brun rougeâtre et des taches blanches aux extrémités des grandes couvertures. Les couvertures primaires et les plumes de vol sont brun-noirâtre avec un petit point blanc à l'extrémité de chaque tertiaire. Le croupion et les couvertures sus-caudales sont rouges ou cramoisi tachés de rose ou de blanc. La queue est brun noirâtre, finement bordée de blanc sur la pointe de la face inférieure. La partie basse du ventre, la zone anale et le dessous de la queue sont brun noirâtre ou noirs, nuancés de rougeâtre. Le bec court et pointu est rouge en tous plumages, avec une fine ligne sombre sur le culmen. L'iris est rouge, brun rougeâtre ou orange. Les pattes et les pieds sont couleur chair ou rose-brun. En plumage éclipse, le mâle devient assez semblable à la femelle adulte. Cependant, ses couvertures sus-caudales sont tachées de blanc et les points blancs qui couvrent les grandes couvertures sont plus larges que chez la femelle. La face est grise, le menton et la gorge gris-brun. La poitrine, les flancs, le ventre et le dessous de la queue affichent une couleur chamois ou chamois-brun, les plumes de la poitrine et du ventre présentant des liserés rouges épars qui deviennent de plus en plus nombreux à mesure que la saison de reproduction approche.
Chez la femelle adulte, le dessus de la tête, la nuque, le manteau et le dos présentent une couleur brun-terre ou brun grisâtre. Les scapulaires et les ailes sont brun foncé, souvent nuancées de brun rougeâtre et avec des petits points chamois sur la terminaison des grandes et des moyennes couvertures. Les plumes de vol sont teintées ou légèrement bordées de brun roussâtre. Le croupion, les couvertures sus-caudales et la queue affichent la même couleur que ceux du mâle en plumage nuptial, mais les petites taches blanches sont absentes ou pratiquement indistinctes. Les lores sont noirs ou sombres avec un peu de chamois sous l'œil. Les parties inférieures sont entièrement chamois, avec une légère teinte orange. Les juvéniles ressemblent aux femelles dans l'ensemble de leur plumage. Toutefois, le rouge est totalement absent du croupion et des couvertures sus-caudales. Le corps ne porte aucune petite marque blanche ou chamois. Leur dessous est plus clair que celui de la femelle adulte.

Chant :
Son cri consiste habituellement en un 'tiiaï' ou un 'tsaï' ténu, mais il peut également s'agir d'une grande variété de pépiements ou de couinements aigus, émis à la fois quand il est perché ou en vol. Son chant est un faible gazouillis de notes douces et mélodieuses émises par le mâle à partir d'un perchoir ou d'une autre position proéminente. Cette performance vocale fait de lui un spécimen unique dans sa catégorie, la plupart des autres estrildidés produisant des chants assez désagréables à l'oreille.

Habitat :
Commun ou localement commun, le bengali rouge fréquente les hautes herbes, les roseaux, les champs de canne à sucre, les buissons et les broussailles, généralement dans des zones proches de l'eau ou dans des marécages. On peut également le trouver à grande distance des points d'eau, dans les clairières herbeuses des forêts, à la lisière des zones cultivées, dans les villages et occasionnellement dans les jardins. C'est avant tout une espèce des plaines mais il peut grimper jusqu'à 1500 mètres à Java et Bali et même jusqu'à 2400 mètres dans les petites îles de la Sonde.
Le bengali rouge est endémique de l'Asie où il se rencontre sous 3 formes : Amandava amandava, la race type largement majoritaire, vit dans le centre et l'ouest du Pakistan jusqu'au sud du Cachemire ainsi que dans toute l'Inde, excepté la partie est et la côte sud-ouest. Son aire se poursuit en direction du nord jusqu'au pied de l'Himalaya, dans le sud du Népal, l'est de l'Assam et le Bengladesh. La sous-espèce flavidiventris peut être observée dans le sud de la Chine (S-E du Yunnan et probablement Kweichow), le sud de la Birmanie et dans les petites îles de la Sonde (Lombok, Flores, Sumba Roti et Timor). On trouve la race Punicea dans le sud-est de la Thaïlande, le sud du Cambodge, l'extrême sud-est de la Chine (sud-est du Kwangtung et Hainan), le Vietnam, Java et Bali.

Comportements :
Les bengalis rouges vivent habituellement en couples ou en petites troupes pouvant compter jusqu'à trente individus. En hiver, les rassemblements peuvent être plus importants et dépasser parfois la centaine d'oiseaux, occasionnellement en compagnie d'autres espèces de capucins, de moineaux ou de bruants. Les bengalis rouges se reposent dans des dortoirs communs situés dans les roselières ou dans les champs de canne. Ils sont assez territoriaux et défendent parfois vigoureusement les abords de leur nid.

Nidification :
En Inde, la saison de reproduction se déroule pendant la seconde moitié de la saison de la mousson ou pendant la saison sèche. Les nids sont installés à terre ou à une faible hauteur. Ils sont construits avec de fines lamelles d'herbes, des tiges et d'autres matières végétales. Les oiseaux les garnissent ensuite de matières plus douces telles que des plumes, du duvet végétal et des herbes fines. La femelle y dépose 4 à 6 œufs blancs qui sont couvés pendant 11 ou 12 jours par les deux parents. Les petits quittent le nid au bout de 3 semaines. Après leur départ, les adultes sont très attentifs et communiquent avec leur oisillons par de douces notes, notamment dans la soirée quand il s'agit de les rappeler au nid.

Régime :
Il possède un régime surtout végétarien. Cet oiseau se nourrit dans les hautes herbes et à terre d'une grande variété de graines. Il consomme également du riz et du millet. Son observation en captivité laisse suggérer que le bengali rouge ingurgite également dans la nature une petite quantité d'insectes tels que les fourmis et les chenilles.

 

 

 

Bec d'argent "Lonchura cantans"

Description :

Le Bec d'Argent fait partie de la même espèce que le Moineau du Japon ; il est vraisemblablement issu d'une hybridation de Lonchuras. Précisément, c'est une sous-espèce africaine : le Lonchura malabarica cantas, très répandue entre le Sénégal et la Mer Rouge.

Le Bec d'Argent est un petit passereau robuste, de tout au plus 11 cm, dont le comportement et les conditions de vie ressemblent fortement à ceux du Moineau du Japon. Il tient son nom vulgaire de la couleur ardoisée de son bec, par ailleurs fort et conique.

Son plumage est généralement peu diversifié : très clair, voire presque blanc sur le ventre ; les ailes sont d'un beige beaucoup plus soutenu, leur bord apparaissant très contrasté. On peut toutefois trouver des individus entièrement couleur chocolat, avec toujours un fort contraste au bord des ailes alors pratiquement noir. Certains individus présentent de fines stries transversales de couleur plus foncée sous les ailes. La tête est discrètement mouchetée de beige clair.

Logement :

Le Bec d'Argent est heureux en volière. Il ne sera pas malheureux en cage, si celle-ci est assez grande pour lui permettre de s'ébattre (notamment dans le sens de la longueur) et si elle n'est pas surpeuplée ! Un petit barreau placé en hauteur lui servira de dortoir.

La volière (ou la cage) peut être située en extérieur, mais le Bec d'Argent devra pouvoir se réfugier dans un espace où la température ne descendra pas au-dessous de 10° environ. Une atmosphère entre 16° et 20° est idéale. Le taux d'humidité doit être suffisant, comme pour nombre d'Oiseaux, surtout en période de reproduction.

Si le Bec d'Argent, comme le Moineau du Japon, est peu sensible à la variation de la lumière (durée du jour), elle stimule néanmoins son activité.

Outre les accessoires habituels (mangeoires et/ou distributeurs de graines, abreuvoirs…) une baignoire sera très appréciée.

Alimentation :

Le Bec d'Argent est essentiellement granivore, mais on peut agrémenter ses "graines exotiques" de base (millet : 60%, alpiste : 20%, moha : 20%, niger : 5%, navette : 5%), de millet frais, millet en grappe, plantain, mouron, pâtées sèches, tranches de concombre, de pomme, et surtout feuilles d'épinard dont il se montre très friand. Un complément vitaminé peut s'avérer bienfaisant en période de reproduction, ou si la nourriture fraîche est rarement distribuée.

Le Bec d'Argent est un petit Oiseau certes calme, mais ses besoins énergétiques peuvent s'avérer plus importants que ceux du canari par exemple.

Dimorphisme sexuel :

Le mâle et la femelle ne présentent pas de dimorphisme sexuel et ne sont reconnaissables que par leur chant (mâle) ou son absence (femelle)… Le sexage se pratiquera donc à l'oreille, et non par le regard.

Reproduction :

Les Becs d'Argent sont des Oiseaux qui se reproduisent aisément. Il n'y a pas, comme chez les serins par exemple, de période spécifique de reproduction. Il suffit simplement de leur procurer un nid et les matériaux utiles à son aménagement. Toutefois, certains facteurs internes et externes sont nécessaires :

il faut, bien évidemment, que le couple ait atteint sa maturité sexuelle. Si dès l'âge de 4 mois, le mâle comme la femme sont aptes à se reproduire, afin d'éviter le mal de ponte, les œufs clairs, les jeunes chétifs et/ou mal nourris du fait du manque de maturité des parents, il est préférable d'attendre que ces derniers aient environ 8-10 mois.

La température ambiante doit être suffisamment chaude (16° à 20°) ; le taux d'humidité, l'éclairement doivent également être satisfaisants.

Le nid sera aménagé une à deux semaines avant la ponte. Il doit être facilement accessible. Les Becs d'Argent pourront s'accommoder de toutes sortes de nids, mais un nid-boîte fermé sera préféré par la femelle qui s'y sentira en sécurité. Ses dimensions seront d'environ 15 cm x 10 cm x 10 cm. On privilégiera un nid en plastique, récupérable car lavable à l'eau javellisée, plutôt qu'un nid en osier plus difficile à nettoyer. Un toit ouvrant sera nécessaire pour le baguage des petits, qui aura lieu entre 5 et 7 jours (bagues de 2,5 mm).

Les matériaux nécessaires à la construction du nid sont essentiellement les fibres de noix de coco, la filasse, l'herbe séchée, le "coton" (acheté en boules spéciales pour Oiseaux et non le coton domestique utilisé en infirmerie humaine). Le rôle du mâle est alors de transporter les matériaux à l'intérieur du nid, tandis que la femelle en assure la finition. L'éleveur devra veiller à fournir suffisamment de matériaux de construction, mais sans plus : le nid risque d'être trop rempli !

Le mâle chante doucement, en redressant la tête et le cou. En présence d'une femelle, et pour la séduire, il parade en tenant dans son bec un brin d'herbe et en sautillant sur place de façon particulière : il fait "l'ascenseur" et ce de plus en plus rapidement tout en continuant à chanter sans lâcher son offrande. Son chant, continu et discret, peut faire penser à un jouet d'enfant qu'on presserait délicatement.

La ponte a lieu le matin, à raison d'un œuf par jour. La femelle pond 3 à 6 œufs. Il peut arriver que la ponte marque un temps d'arrêt puis reprenne, ce qui n'est pas très grave tant que l'incubation n'a pas commencé. Celle-ci survient souvent à partir du troisième œuf. La durée d'incubation dure 12 à 14 jours. Les Becs d'Argent sont d'excellents parents. Comme les Moineaux du Japon, ils se montrent toujours prêts à couver des œufs qui ne leur appartiennent pas ; prêts également à accueillir des becs de plus à nourrir d'autant mieux qu'ils seront déjà en période d'élevage, et avec autant d'attention et d'empressement que pour leurs propres oisillons. Les éleveurs pourront ainsi faire appel à eux pour réussir les couvées délicates d'autres Oiseaux (les Goulds, par exemple). Mâle et femelle participent à tour de rôle à la couvaison, l'élevage et le sevrage des petits. Ils nourrissent les petits dès le premier jour.

Les jeunes naissent nus, avec une peau très sombre et un large trait blanchâtre au bord du bec. Ils quittent le nid assez tardivement (environ une semaine après les oisillons Moineaux du Japon), c'est-à-dire vers la quatrième semaine et aiment y retourner pour dormir (sieste et nuit). Dès leurs sortie du nid, les petits tentent de se nourrir seuls et deviennent de véritables petits "braillards" pour réclamer aux parents les becquées encore nécessaires. Ils seront sevrés vers l'âge de 6 semaines.

Durant la période d'élevage, les compléments alimentaires seront renforcés : vitamines dans l'eau de boisson, graines germées, jaunes d'œufs cuits, pâtées contenant éventuellement insectes et larves diverses.

C'est vers l'âge de 3-4 mois qu'il sera possible de différencier mâles et femelles, lorsque les petits mâles commencent à s'exercer au chant.

Trois nichées par an constituent un maximum. Au-delà, la femelle, comme le mâle qui participe activement, s'épuiseront rapidement.

ASTRILD ONDULÉ SAINT HELENE

 

Nom scientifique : Estrilda astrild
Ordre : Passériformes
Famille : Estrildidés
Origine : afrique
Durée de vie : 5-8 ans

Répartition
Sud du Sahara. Madagascar, île Maurice, Sainte Hélène et la Nouvelle Calédonie.

Sexage
Le mâle a le bec et le tour des yeux rouges, la gorge blanche, le dos et le ventre sont alternes de bandes claires et de bandes fonces.
La femelle a un plumage identique a la différence qu’ elle est plus petite et plus claire.

Reproduction
Seul un œuf lors de la ponte, ce poussin va naître d’ici 10 jours et va pouvoir s’envoler 15 jours après sa naissance.

Alimentation
Granivore,herbivore.
Insectivore.

Informations
Attention lors de la reproduction ne mettre qu’un couple à la fois dans une volière. Très important de leur mettre de quoi se baigner. Ne pas oublier de leur donner des insectes et des graines humectées.
Il existe 5 sous espèces.

Padda de Java

Origine
Le padda est originaire soit d’Indonésie et notamment de Sumatra, Java, Bali, Bawaen et quelques îles voisines. Il porte alors le nom de padda de Java. Soit il est originaire des Iles Soenda, Saman, Rôti ou Timor. Il porte alors le nom de padda du Timor.

Morphologie
Le padda de Java mesure 14 cm environ. Pour tous les spécimens, le gris est la couleur prédominante (dos, ailes et poitrine). Le sommet de la tête, la gorge, la nuque, le front, le croupion et la queue sont marqués de noir. Deux larges tâches blanches sont présentes sur les joues. Le ventre et les parties inférieures sont d'un rosé pastel teinté de gris. Plusieurs mutations se rencontrent : blanche, panachée, isabelle, gris-pastel, argentée.
Le padda du Timor quant à lui présente sur la partie supérieure de la tête et la gorge une teinte noire intense. La couleur tire sur le marron dès la descente sur la poitrine pour devenir brun chocolat. Les ailes sont brunes tandis que le ventre est blanc ainsi que les joues. La queue est brune et les sous-caudales crème. Le bec est gris argenté.

Dimorphisme Sexuel :
Le sexage de  cette espéce est difficile. Mais un oeil averti peu distinguer
le sexe de l'oiseau. En effet le mâle a un bec légèrement plus gros et plus rouge que celui de la femelle.
L'anneau autour de l'oeil du mâle est également plus rouge.
Seul le mâle chante.

Comportement
Contrairement à l'image que certaines personnes en donnent le padda n'est pas du tout agressif envers les autres espèces de la volière.
Ils sont donc les habitants idéaux d'une volière mixte. Il est possible d'acheter un couple mais pour leur bonheur il est préférable
de les garder en groupe car ils s'entendent trés bien avec leurs congénères. Le padda est d’un naturel sociable mais avec un tempérament fort et dominant : Il peut cohabiter dans une volière avec d'autres espèces à condition qu’il soit le plus petit (gros mandarins, canaris, perruches ondulées, callopsittes, colliers d'Asie ou omnicolores). Cet oiseau est par nature robuste, et curieux, très tranquille et peu bruyant.

Alimentation
Les paddas se nourrissent d'un mélange de graine pour oiseaux exotique complété par de la salade, de la pomme, et de la carotte.

Reproduction
La reproduction du padda est très facile. La femelle pond de 4 à 8 œufs qui seront couvés alternativement par le male et la femelle. Les œufs éclosent au bout de 14 jours environ. Ils quitteront le nid 14 semaines plus tard.

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Serin du Mozambique

 

Le serin du Mozambique est un pinson relativement facile à garder en captivité. Il peut vivre en couple ou en volière. La vie en volière doit être bien gérée, car il a tendance à picosser les autres membres de sa volière. Il ne faut donc pas lui choisir comme colocataires des espèces passives. Il est possible à reproduire en captivité, mais la reproduction n'est pas considérée comme étant facile. Le mâle de cette espèce a un chant superbe. 

 

Famille	Estrildidés
Espèce	Serinus mozambicus comprenant 11 sous-espèces
Description physique	Le serin du Mozambique est un pinson de taille moyenne de couleur principalement jaune.
Taille	12-13cm
Poids	16-17g.
Répartition géographique	Afrique
Espérance de vie	5 à 8 ans
Maturité sexuelle	entre 6 à 9 mois
Saisons des amours	Toute l'année en captivité
Nombre de petits	2 à 4 oeufs
Durée d'incubation	13 jours
Sevrage	4 semaines
Âge auquel l'oiseau a toutes ses plumes	18 jours
Dimorphisme sexuel	Seul le mâle chante
Particularités	Le serin du Mozambique est un pinson qui ressemble à un serin puisqu'il est jaune et présente un très beau chant.
Vie en captivité	Le serin du Mozambique est un pinson qui peut être un peu picosseux, il est donc conseillé de le garder seul ou en couple. S'il doit être gardé en volière avec d'autres espèces, il est préférable de le garder avec d'autres pinsons picosseux de la même taille.

 

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Diamant mandarin

Origine:
Ces petits exotiques sont originaires du Nord de l'Australie.

Description:
Le mâle a la tête d'un rouge vif alors que la femelle a la tête de couleur plus pâle. De plus le mâle chante.
Ils possédent tout les deux le corps vert kaki avec des pointillés blancs de différentes grosseur sur les flancs. Leur bec est rouge et leurs pattes couleur chaire. La tête est rouge avec des pointillés blancs au niveau du cou. Il mesure environ 10 cm.

Comportement:
Ce sont des oiseaux légérement plus aggressifs que par leur habitude pendant la période de nidification durant laquelle ils protégeront assiduement leur nids.Le reste du temps, ils cohabitent très bien avec d'autres espéces de becs droits ou même de becs crochus à condition que ceux là ne soit pas trop aggressifs et restent quand même des oiseaux très sociables. Ce sont le reste du temps des oiseaux très actifs qui n'aiment pas les courants d'airs et l'humidité. Ils adorent se baigner jusqu'à deux-trois fois par jour.

Nourriture: Les diamants Ruficauda se nourrissent d'un mélange de graines pour oiseaux exotiques, d'os de seiche, de concombre en petits morceaux ainsi que de pomme, de carottes rapées,de graines germées. Ils aiment bien manger quelques petits insectes de temps à autres, de la pâtée à insectivore, aux oeufs, de millet rouge ou blanc. Ils aiment beaucoup la verdure tel que le mourron dont ils aiment particuliérement les fleurs.

Logement:
C'est un oiseau paisible et son chant est très doux . Il a un caractère très agréable envers les autres oiseaux.
IL supporte très bien les batteries d’élevage (80 x 40 x 40) au minimum mais une cage de (100 x 50 x 50) lui convient beaucoup mieux et permet de tenter avec plus de chance l'élevage naturel des jeunes. Malgré sa capacité d'adaptation, je conseille pour lui la volière plantée car de par son calme il en fait un beau locataire. De plus il supporte très bien le froid (pas en dessous de -5°), mais il faut faire attention aux intempéries: il vaut mieux prévoir une volière abritée avec un toit, ou les rentrer en hiver dans une volière si possible hors gel. Cependant, rien ne l'empêchera de prendre un bain glacé.
Il peut être élevé en colonies avec d’autres diamants et même avec ses semblables, car c’est une espèce pacifique, mais attention aux oiseaux mutants: il vaut mieux les séparer un couple par volière afin de pouvoir conserver et mieux surveiller les accouplements choisis.

 

Reproduction:
Le bon point de départ est le sexage évident de cette espèce. Une fois le couple lâché en volière, on espère tous tenter sa chance dans la reproduction de ce joli diamant. La tenter, c’est facile; mais réussir l’élevage des jeunes par les parents, c’est plus complexe, à cause de la très grande influence des moineaux du Japon que beaucoup d’éleveurs utilisent comme parents nourriciers en prétendant ainsi mieux réussir leur année d’élevage. Mais ce n’est pas la solution, c'est seulement une facilité. Car avec du temps et de la patience, on peut réussir, le plus dur étant finalement de se procurer dès le départ des oiseaux issus d’élevage naturel.
Quand les oiseaux se sentent près à se reproduire, les mâles entament une parade nuptiale, ils ramassent un long brin d’herbe et dansent devant la femelle choisie, en gonflant leur poitrine et en gazouillant doucement, on peut apercevoir leur pupille de l’œil se dilater.
Quand la femelle est séduite et que le couple est formé, ils commencent la construction d’un nid. Le mâle choisit l’emplacement et commence à tisser le nid pour sa belle. Très souvent, en volière plantée, il le fabrique naturellement dans un arbuste ou un panier vide. Les mâles se servent surtout de fibres de noix de coco, un peu de charpie, ou des brins d’herbes et personnellement mes couples garnissent rarement l’intérieur.
Le nid, une fois terminé, ressemble à une poire et mesure la taille d’une poire Williams , avec un tout petit trou comme entrée.
Ils peuvent aussi utiliser des nichoirs en bois ou en plastique. Mais ils réutilisent rarement le même nid, à chaque ponte le mâle recommence son édifice. Il faut surveiller la construction du nid, car cela indique que la femelle est prête à pondre, elle pond pendant la fabrication et couve à la fin de celle-ci.
Elle pond en général de 4 à 6 œufs, qu’elle couve pendant 14 à 16 jours, relayée par son mâle. Ce sont des oiseaux susceptibles, ils ont horreur du moindre dérangement ou changement dans leur volière pendant la couvaison ou l’élevage sinon ils abandonnent tout sans condition. Alors attention à ne pas déranger!!
A la naissance, les poussins sont nus avec des commissures bleu ciel aux coins du bec .Les parents qui accepteront leurs rôles sérieusement nourriront leurs jeunes au nid pendant une moyenne de 25 à 30 jours. Il faudra les baguer au 8ème jour en 2,5 mm. Mais attention de ne pas trop traîner pendant le baguage, car les parents pourraient prendre peur et refuser de s’occuper du nid. Il vaut mieux revenir dans la journée terminer de baguer les jeunes plutôt que de s’attarder autour du nid. A leur envol les oisillons ont un plumage juvénile assez terne: l‘ensemble du corps est brun vert, la poitrine, la nuque et le ventre sont gris brun clair, le bec est noir et seule la queue légèrement rouge montre une ressemblance avec leurs parents. Leur sevrage est assez long, il vaut mieux laisser les jeunes le plus longtemps possible (au minimum 3 semaines).
Ils commencent leurs mues à deux mois et demi, et on peut déjà voir la différence entre les mâles et les femelles, mais elle se passera 8 et 10 mois, avant l’apparition des couleurs diffinitives.
Pour les éleveurs qui font de l’élevage en batteries chauffées pendant l’hiver, les jeunes ruficauda seront sexuellement adultes à la fin de leur mue, mais leur envie de reproduire dépendra de chaque oiseau, car aucun n’est identique. Mais les oiseaux qui resteront en volière extérieur pour un élevage naturel, se reproduiront plus facilement avec les premières chaleurs du printemps.
 

Diamant bavette